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Elections à Chypre, résultats intermédiaires

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Par iNFO-GRECE,

Les Chypriotes élisaient aujourd'hui les 56 députés de leur Parlement. A minuit, près de la moitié des votes étaient comptabilisés. AKEL, l'ex parti communiste est en tête des suffrages avec 35,23%, dépassant largement les estimations des sondages qui lui accordaient 33%. Le parti de l'actuel Président Glafcos Cléridès, DISY (droite) obtient 33,3%.


Suivent le parti du centre-droite DIKO avec 15,39% des suffrages, KISOS avec 6,44%, NEO avec 2,88%, EDH avec 2,41%, ADIK avec 2,33 et les écologistes avec 1,76%. Le taux de participation dépasserait le 70% des inscrits. Le parti gouvernemental réussi à maintenir son score des élections de 1996 mais son allié DIKO recule de 1,55% de même que son alter ego du centre gauche le KISOS.

Parmi les petits partis, c'est Neoi Orizontes (NEO), soutenu par l'Eglise orthodoxe, qui progresse de 1,3% par rapport à 1996. Le parti des Démocrates unis (EDI) voit ses forces fondre de moitié, tandis que l'ADIK qui se présentait pour la première fois franchit le seuil nécessaire de 1,79% des votes pour disposer d'un siège au Parlement. C'est en fait deux nouvelles formations - trois si les écologistes arrivent à améliorer leur score d'ici la fin du dépouillement - qui feront ainsi leur entrée au Parlement chypriote.

Les résultats ne sont pas censés modifier de manière significative la situation à Chypre. Chypre ayant un régime présidentiel, le gouvernement ne devrait pas être modifié par ces élections, elles définiront par contre les rapports de force en vue des élections présidentielles de 2003. D'autre part, les programmes des différents partis sont assez proches. Tous les partis sont pour l'adhésion de Chypre à l'Union Européenne qui doit se réaliser en 2002, Chypre étant le pays à satisfaire le plus de critères parmi les pays candidats. De même, tous, à l'exception de Neoi Orizontes, demandent la réunification de l'île dans un système fédéral.

Seuls les habitants de la partie sud de l'île participaient aux élections, la partie Nord étant sous occupation turque depuis qu'en 1974 l'armée turque profitant d'un coup d'état soutenu par les colonels grecs s'était installé sur l'île conduisant la majorité de la population grecque et une bonne partie des chypriotes-turcs à l'exil et les remplaçant par des colons venus de la Turquie. Cinq centres avaient été aménagés pour permettre aux chypriotes qui arriveraient à obtenir les autorisations de sortir de la partie occupée d'exercer leur devoir électoral.

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