Aller au contenu principal

Traduction des terroristes grecs devant la justice américaine : Papandréou dément les pressions américaines

Profile picture for user iNFO-GRECE
Par iNFO-GRECE,

L'indignation soulevée en Grèce par l'interview du Secrétaire d'Etat américain, M. Powell, au quotidien athénien To Vima, puis les fuites quant à la demande de la CIA de participer aux filatures de la Police grecque dans le cadre de la lutte antiterroriste, publiées par l'autre quotidien Ta Nea - tous deux appartenant au puissant groupe Lambrakis et proches du gouvernement -, ont obligé le ministre des Affaires étrangères grec, M. Papandréou, à réagir vivement et démentir l'existence de pressions américaines sur le gouvernement grec dont il aurait été sujet à l'occasion de son voyage à Washington et ses entretiens avec M. Powell et le directeur de la CIA George Tenet.


M. Papandréou a dit que ces publications ne correspondaient à aucune réalité et a tenu à souligner que les entretiens se sont déroulés dans un climat d'entente et de coopération positive : "Je ne comprends pas comment la presse grecque sort des informations sans aucune base. C'est inadmissible".

Le porte-parole du State Department Philip Reeker a de son côté cherché à tempérer les impressions générées par ces publications, sans pour autant être aussi catégorique que le ministre grec. "Je commencerais par dire que quelques-uns uns des écrits, voire beaucoup de ce qui a été écrit dans la presse grecque aujourd'hui est faux. Nous avons surtout parlé de nos excellentes relations avec la Grèce", a-t-il dit dans son point presse du mercredi 23 mai. "Notre rencontre n'a surtout pas été contentieuse. Nous traitons avec nos alliés grecs dans une atmosphère respectueuse de notre partenariat".

A la question de savoir s'il y a eu négociation sur des éventuelles arrestations de suspects en Grèce pour les conduire devant la justice américaine, M. Reeker s'est montré beaucoup plus évasif : "Je n'ai pas plus de détails à vous donner sur cette rencontre, autre que de signaler qu'un certain nombre de faits rapportés par la presse grecque sont erronés", a-t-il conclu.

Soyez le premier à noter cet article