Malgré les assurances données par les études scientifiques commandées par l gouvernement sur les effets de l'uranium non enrichi employé dans les bombardements de l'Otan en Yougoslavie, l'opinion publique n'est pas vraiment convaincue de l'innocuité du rayonnement résiduel.
Les soldats grecs en service au Kosovo continuent à demander leur rapatriement - deux cars sont déjà rentrés la semaine dernière - et les parents des étudiants grecs en Yougoslavie s'en sont pris au professeur Papastéphanou, alors que ce dernier commentait les publications de la presse yougoslave déclarant qu'il est impossible pour le moment de lier les cas de cancer et de leucémie apparus en Yougoslavie avec l'usage des bombes à base d'uranium appauvri.
Les parents demandent le transfert des étudiants dans les universités grecques. M. Efthimiou, ministre de l'Education, a répété qu'il ne prendrait pas des mesures au cas par cas, mais que le sujet sera abordé après publication des résultats officiels de l'enquête des scientifiques.