La salle du restaurant grec Ypseli. Ypseli
CRITIQUE GASTRONOMIQUE - Les anciens grands magasins À Réaumur accueillent une taverne hellène qui goûte plus le «bouffe business» que l’authenticité.
Même si la cuisine au beurre se démène aujourd'hui pour une revanche, accordons le ventre parisien, depuis vingt ans, dans le syndrome de l'huile d'olive. Pas le loisir, ici, d'en donner les raisons, mais en même temps que les peaux courent, l'été, à se dorer, les appétits de la ville n'en finissent plus de virer héliotropes. Au plus petit prétexte, tous tournés vers le solaire, les sud, les Mare, les Nostrum.
N'en reste pas moins que, à tant vouloir faire Méditerranée, les garde-mangers dédiés commencent à sérieusement s'épuiser. L'Italie ? Fatiguée d'être trop convoquée. L'Espagne ? À la ramasse de ses sempiternelles tapas. Le Levant ? Au creux d'une vague mille fois répétée. Visiblement au tour de la Grèce de s'y coller dans l'espoir de faire oublier cette mauvaise réputation de racole, qui, trente ans durant, de tristes feuilles de vigne en misère de moussakas, de mauvaises fresques Pirée en méchantes tavernes Huchette, faillirent la plomber.
Après l'Italie Big Mamma...
Une grosse semaine que, à Réaumur-Sebastopol…