Après la Serbie, les protestations des étudiants sont portées désormais jusqu’en Croatie, en Slovénie, en Macédoine, en Bosnie-Herzégovine et au Monténégro. Leur cible commune: la corruption du pouvoir. Un mouvement d’une ampleur jamais vue
«Un seul monde, un seul combat»: rédigé3 min. de lecture
«Un seul monde, un seul combat»: rédigé en caractères cyrilliques serbes, le slogan s'étale sur une immense banderole derrière laquelle marchent des milliers de personnes dans les rues de Ljubljana. Les habitants de la capitale slovène exprimaient mercredi ainsi une nouvelle fois leur solidarité avec les étudiants serbes, mais ils exigeaient aussi des «excuses» de leur maire, Zoran Jankovic, lui-même d'origine serbe, qui a cru bon d'apporter son soutien au président Vucic… Des manifestations similaires ont eu lieu à Maribor, la seconde ville de ce petit pays, dont la sécession, en 1991, a précipité l'éclatement de la Yougoslavie et qui a rejoint l'Union européenne en 2004. Des rassemblements et cortèges de solidarité avec les étudiants serbes avaient aussi lieu ces derniers jours à Zagreb et dans d'autres villes de Croatie.