Oia - Une coulée de chapelles blanches coiffées de coupoles bleues qui dégringole dans la mer Egée, des baisers d'amoureux et des poses de jeunes femmes en talons hauts : Santorin, île très « instagrammable » de Grèce, est prise d'assaut par les amateurs de selfies et de photos
A l'instar d'autres destinations très touristiques, l'île des Cyclades perchée sur un volcan frise la saturation par endroits et veut désormais restreindre le nombre de paquebots de croisière. En s'enfonçant dans les ruelles obstruées par la foule du très photogénique village d'Oia, on bute sur une file d'attente. Vingt minutes de queue au moins pour se prendre en photo devant de petites églises aux dômes bleus accrochées à la falaise. Une vue devenue le symbole de la Grèce, reproduite des milliers de fois sur des boules à neige, des magnets, des affiches, des tasses, des torchons... Dans ce décor célèbre dans le monde entier, on peut même réserver une séance photo avec « une robe qui vole » pour « se sentir comme une déesse grecque »... délestée toutefois de 270 à 370 euros. Plus loin, des écriteaux rappellent une évidence qui ne semble plus l'être : « Respect. Ce sont vos vacances... mais c'est chez nous. »
Surtourisme. Dans une Grèce qui a enregistré l'an dernier un record de 32,7 millions de visiteurs…