La gauche grecque s'enfonce. La Nouvelle Démocratie (ND), au pouvoir de 2019 à la fin mai, remporte les législatives avec 40,4 % des voix devant le parti de gauche Syriza d'Alexis Tsipras qui obtient 17,8 % des suffrages, selon les résultats partiels portant sur 30 % des bureaux de vote. Huit partis ont franchi le seuil de 3 % pour entrer au Parlement monocaméral grec qui compte 300 sièges, selon ces sondages. Parmi eux, le parti d'extrême droite «Spartiates», soutenu par un ancien cadre de la formation néo-nazie Aube dorée, Ilias Kassidiaris, qui purge actuellement une lourde peine de prison.
Kyriakos Mitsotakis, se félicite de sa victoire qui lui donne «un mandat fort». Chef du gouvernement de 2019 à la fin mai, il avait remporté il y a cinq semaines une large victoire en s'adjugeant 40,79 % des suffrages. Le double de Syriza. Mais cette avance ne lui avait pas apporté la majorité absolue requise pour former un gouvernement sans devoir nouer d'alliance. Le dirigeant de ND avait exclu de bâtir une coalition et réclamé de nouvelles élections, comptant pour cela sur un mode de scrutin qui accorde cette fois-ci au parti arrivé en tête un «bonus» pouvant aller jusqu'à 50...