LETTRE D'ATHÈNES
Depuis quelques semaines, la célèbre île grecque de Mykonos, haut lieu de la jet-set internationale, défraie la chronique. Début juin, le fisc fait une descente : un club est fermé pour au moins quarante-huit heures. Le propriétaire n'avait pas déclaré près de 44 000 euros de recettes et devait régler sa situation pour rouvrir. Quelques jours plus tard, une soirée privée avec 200 invités et une forte consommation de drogues est interrompue par l'arrivée de quarante policiers qui arrêtent les organisateurs.
Depuis le passage à tabac de l'archéologue Manolis Psarros, qui est chargé de délivrer des permis de construire sur l'île des Cyclades, les autorités grecques ont décidé d'agir pour remettre de l'ordre à Mykonos. Le 7 mars, Manolis Psarros avait été tabassé à Athènes et avait passé huit jours à l'hôpital. Les premiers éléments de l'enquête suggèrent...