
Des gardes-frontières grecs à Nea Vyssa, à la frontière turque, en août 2021. Photo NICOLAS ECONOMOU/NurPhoto/AFP
Sujet de préoccupation majeur et enjeu de la période électorale qui vient de s'ouvrir en Grèce, la perméabilité des frontières occupe l'espace médiatique. Le 29 mai, cinq gardes-frontières grecs ont été arrêtés, suspectés d'avoir participé à un réseau de passeurs dans la région de l'Evros, à la frontière terrestre entre la Grèce et la Turquie. "Ils coopéraient avec des passeurs turcs et touchaient 2 000 euros pour le passage de chaque immigré", affirme To Vima.
Plus de 26 550 euros et 59 téléphones portables ont notamment été retrouvés par les enquêteurs aux domiciles des gardes-frontières. "Après des échanges avec les trafiquants en Turquie, ils éloignaient les officiers de l'armée et de Frontex de certaines sections de la frontière, permettant ainsi l'entrée en Grèce de migrants en situation irrégulière", précise