Les bureaux de vote grecs ont ouvert à 7 heures localement (4 heures GMT), dimanche 21 mai. Pour ces élections législatives, le Premier ministre sortant de droite, Kyriakos Mitsotakis, est bien parti pour se faire réélire. Mais il pourrait être contraint à un nouveau scrutin faute de majorité stable. Face à lui, le dirigeant de la gauche Syriza, Alexis Tsipras, veut reprendre les rênes du pays, après un premier mandat de 2015 à 2019 marqué par un bras de fer avec l'Union européenne puis la capitulation.
Des sondages effectués à la sortie des urnes seront publiés à la fermeture des bureaux de vote à 19 heures (16 heures GMT). Dans la banlieue ouest d'Athènes, à Aigaleo, Maria Tombabakis, retraitée de 67 ans, souhaiterait « un changement » mais n'est « pas très optimiste ». Evgenia, une femme de 41 ans qui n'a pas donné son nom, a eu « du mal à faire un choix ».
Mitsotakis exclut toute coalition
La campagne électorale, jugée atone, s'est achevée vendredi soir lorsqu'au pied de la colline de l'Acropole, Kyriakos Mitsotakis, 55 ans, a demandé aux électeurs un nouveau mandat de quatre ans pour poursuivre l'édification d'une « nouvelle Grèce ». Au même moment,...