Deux engins incendiaires ont explosé, dans la nuit de lundi à mardi 1er février à Athènes, devant les domiciles d'un journaliste et d'un policier, provoquant des dégâts matériels sans faire de victime, des «actes criminels» condamnés par le gouvernement grec. Les explosions quasi-simultanées ont eu lieu mardi vers 02H30 locales (lundi 23H30 GMT), selon les premières informations de la police qui a ouvert une enquête.
L'une est survenue à Argyroupoli, banlieue est d'Athènes, où habite un journaliste travaillant pour Skaï, l'un des principaux groupes de médias grecs (pro-gouvernemental). «Je dormais et j'ai entendu un ''boum''; je suis sorti et toute la porte était en feu», a déclaré le journaliste Yannis Kambourakis à la radio Skaï. Une personne encagoulée en train de poser un engin composé de bonbonnes de gaz a été vue sur une caméra de surveillance de l'immeuble, selon des médias.
Des actes «criminels»
L'autre explosion a eu lieu devant l'immeuble où réside le président d'un corps spécial de police à Kypseli, quartier populaire d'Athènes, provoquant également des dégâts matériels sur la façade. «Aucune forme de violence n'est...