Effervescence à Athènes. Les visiteurs qui se rendent au musée de l'Acropole peuvent depuis quelques jours admirer une sculpture antique dans son intégralité: celle d'Artémis, la déesse de la chasse, et de la nature. Le pied de cette sculpture de marbre était exposé jusqu'à présent au musée de Palerme en Sicile, et vient d'être prêté pour 8 ans. Son importance tient à ce qu'il compose un fragment de la frise du Parthénon dont la Grèce réclame le retour à cor et à cri.
Cette frise, qui représente la procession des fêtes panathéniennes, s'étale sur 163 mètres divisés en 115 blocs de marbres d'un mètre de haut. « Le génie de Phidias est incarné dans cette frise, parce que le célèbre sculpteur du Panthéon a pu faire vivre ces fêtes les plus importantes de l'Antiquité, en y rassemblant des hommes, des animaux et même les douze dieux de l'Olympe », explique Angelique Monsola, guide à l'Acropole et maître de conférences.
En 1816, la Grèce, sous occupation Ottomane depuis quatre siècles, entame sa révolution, sous l'impulsion d'artistes français de renom (Eugène Delacroix, Victor Hugo, Hector Berlioz, Chateaubriand, etc.). Lord Elgin, ambassadeur britannique de...