Un vieil homme en chemise à carreaux, pull et pantalon noirs, et un autre homme, nettement plus jeune, en sweat à capuche bleu, marchent à contre-courant d'un essaim de touristes russes serrés pour la photo souvenir devant les murs de Sainte-Sophie. Les femmes, tout sourire, laissent glisser le voile léger qui couvrait leurs cheveux. C'est une belle journée de décembre, comme Istanbul en offre souvent. Les deux hommes contournent le groupe et contournent après lui des dizaines de personnes sortant du monument, tandis que des haut-parleurs annoncent en boucle, en grésillant, en turc et en anglais: «Chers visiteurs, les visites sont terminées. Les femmes souhaitant prier peuvent se rendre dans la partie qui leur est réservée.»
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