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À Chypre, le pape fustige l’Occident

Publié dans Le Figaro le
Le pape François part après avoir tenu une prière œcuménique avec des migrants à l'église paroissiale de la Sainte-Croix, à Nicosie, à Chypre, le 3 décembre 2021. GUGLIELMO MANGIAPANE/REUTERS
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Le pape François part après avoir tenu une prière œcuménique avec des migrants à l'église paroissiale de la Sainte-Croix, à Nicosie, à Chypre, le 3 décembre 2021. GUGLIELMO MANGIAPANE/REUTERS

Le pape François est attendu ce samedi à Athènes, seconde partie de son voyage commencé jeudi à Chypre. Cette journée grecque protocolaire - François rencontre les autorités politiques puis religieuses orthodoxes - prépare le sommet de son périple, dimanche matin, dans un camp de réfugiés sur l'île de Lesbos. En visitant les réfugiés sous leurs abris, François entend lancer, en leur faveur, un nouvel appel à la conscience européenne.

Ce qu'il a déjà fait, sur un mode improvisé et inattendu, vendredi après midi à Chypre, en rencontrant des migrants lors d'une cérémonie œcuménique. Quatre témoignages de jeunes issus du Sri Lanka, du Cameroun, d'Irak, de la République démocratique du Congo ont à ce point «ému» le pape qu'il a laissé son discours où il leur disait «vous n'êtes pas des étrangers» pour dénoncer, dans une colère à peine retenue, la situation des camps de rétention de migrants qui les empêchent d'entrer en Europe.

«En vous regardant, leur a-t-il confié, je vois aussi ceux qui ont

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