Ah, on l'aime bien Daniil Medvedev. Sa gestuelle si particulière, son franc parler et surtout son intelligence de jeu. Alors le voir se hisser en quart de finale de Roland-Garros, ce Grand Chelem où lui, le n°2 mondial, n'avait jamais remporté le moindre match en quatre éditions, ça apportait un petit vent de fraîcheur. Même le public s'était pris au jeu en lui réservant des ovations à faire pâlir de jalousie les fans moscovites. Bref, l'histoire était belle.
Surtout, Medvedev, qui avait toujours crié haut et fort son aversion pour la terre battue, se sentait soudain à l'aise sur l'ocre. En fait, bien aidé par les balles Wilson, il parvenait à jouer à Roland-Garros comme à l'US Open ou à l'Open d'Australie. Tactique gagnante ? Oui, mais pas face à n'importe qui. Face au fantasque Alexander Bublik ou au gros serveur Reilly Opelka, ça passe. On appellera ça la chance du bon...