En 1969, Costa-Gavras accède à la notoriété internationale avec Z, qui dénonce la dictature militaire en Grèce. Dans la foulée, il évoque les purges du régime communiste en Tchécoslovaquie (L'Aveu), le rôle de la CIA en Amérique latine (Etat de siège) ou le coup d'Etat au Chili (Missing). S'il lui arrive d'aborder des thèmes plus légers, dans Clair de femme ou Conseil de famille, il reste un cinéaste engagé, condamnant le racisme (La Main droite du diable) comme les exactions nazies (Music Box) ou les compromissions de l'Eglise catholique (Amen). Ces dernières années, il a pris pour cible ce nouveau totalitarisme qu'est le libéralisme économique décomplexé dans Le Couperet ou Le Capital.
Au sujet du «Capital»: Prendre aux pauvres, donner aux riches