A priori, Athènes a été pris de court. L'étonnant détournement, dimanche dernier, de l'avion du vol FR4978 de la compagnie Ryanair, contraint de se poser à Minsk pour que le journaliste biélorusse militant prodémocratie Roman Protassevitch et sa compagne, Sofia Sapéga, soit arrêtés, secoue le gouvernement hellène.
Le malaise est palpable entre les ministères de la protection du citoyen et celui des affaires étrangères qui se rejettent la faute, alors que l'opposition fustige le rôle de l'EYP, les services secrets grecs, qui relèvent directement du premier ministre conservateur Kyriakos Mitsotakis. Alexis Tsipras, ex-premier ministre et chef du parti de la gauche radicale (Syriza) estime que le Mouvement pour le changement (Kinal) dénonçant le manque de alors que celui-ci s'était rendu en Grèce pour assister au prestigieux Forum économique de Delphes