«Chers Européens, chère Madame von der Leyen, nous vous souhaitons un joyeux Noël depuis le nouveau camp de réfugiés de Lesbos.» Ainsi commence la lettre envoyée mercredi par deux organisations regroupant des demandeurs d'asile cantonnés sur l'île grecque de la mer Egée.
Au moment des festivités de fin d'année, alors que le monde entier semble marquer une pause après une année si particulière, ces prisonniers malgré eux, contraints d'attendre sur cette île la fin de l'interminable procédure de leurs demandes d'asile, s'adressent pour la première fois directement à ceux qui tiennent leurs destins entre leurs mains : les dirigeants européens. Et en particulier la présidente allemande de la Commission européenne.
Des responsables qui, depuis 2016 et la conclusion d'un deal controversé avec la Turquie, se déchargent en réalité de la gestion de ces flux migratoires en les contenant, aussi longtemps que possible, aux frontières orientales de l'UE. Et notamment dans les camps installés sur le...
Et aussi pourquoi pas une
Et aussi pourquoi pas une carte de voeux à Erdogan de les avoir trompés en les envoyant sur ce petit bout d'Europe.