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Après l’incendie à Lesbos, les Européens confrontés à un nouveau test de solidarité

Publié dans Le Figaro le
Après l’incendie à Lesbos, les Européens confrontés à un nouveau test de solidarité.

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Dix États membres ont accepté d'accueillir les 400 mineurs non accompagnés qui vivaient dans ce camp.

À Bruxelles

Moria est sans doute un des lieux les plus emblématiques des échecs de la politique migratoire en Europe et des impasses créées par l'accord scellé en 2016 entre l'UE et la Turquie. La réponse apportée à la suite de l'incendie et de la destruction de ce camp, où s'entassaient jusque-là quelque 12.000 migrants - dont 4000 enfants et 2200 femmes -, l'est tout autant. La Commission européenne, ainsi que la présidence allemande de l'UE et la France, a donc pris très vite le taureau par les cornes, lançant un appel à la solidarité comme elle le fait souvent après les sauvetages de migrants en mer. En écho à celui du premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis.

À ce stade, les résultats de l'initiative sont plutôt maigres au regard du drame humain qui se joue. Seuls dix pays ont accepté d'accueillir 406 mineurs non accompagnés qui vivaient dans ce camp insalubre, ont annoncé vendredi le vice-président de la Commission, Margaritis Schinas, et le ministre allemand de l'Intérieur, Horst