Le nouveau commissaire européen à l'Economie, Paolo Gentiloni a jugé «légitime», jeudi à Athènes, «l'ouverture du débat» sur la réduction des excédents primaires budgétaires de la Grèce, étant donné l'amélioration des finances publiques du pays. «Je crois qu'il est légitime d'ouvrir le débat sur ce sujet», a déclaré Paolo Gentiloni, en réponse à une question de la presse, au terme de sa première rencontre en tant que commissaire avec le ministre grec des Finances Christos Staïkouras. Il a estimé que «les résultats» de l'économie grecque montrent qu'«il y a de l'espace pour rediscuter le taux fixé» pour l'excédent primaire grec (hors charges de la dette) par ses créanciers. Toutefois, il a précisé que cette réduction interviendrait à condition que le rapport d'évaluation de l'économie grecque, attendu d'ici la fin février, par l'Eurogroupe (ministres des Finances de la zone euro), aille «dans la bonne direction». «Cela pourrait ouvrir la voie à un possible changement du taux fixé», a-t-il ajouté.
Après une décennie de crise économique et plusieurs plans d'aide internationaux, la Grèce est désormais tenue par...