« J'appelle les entreprises françaises à saisir les nouvelles opportunités qui se créent en Grèce », a déclaré le premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, depuis la cour de l'Elysée où il était reçu, jeudi 22 août, par le président français, Emmanuel Macron. Le chef d'Etat conservateur, élu le 7 juillet, entame une tournée européenne pour « soutenir la croissance en Grèce » et « réduire les exigences d'excédent primaire à partir de 2021 ».
Dès sa campagne électorale, M. Mitsotakis avait promis de renégocier l'obligation de dégager un excédent primaire annuel (hors charge de la dette) équivalent à 3,5 % du PIB jusqu'en 2022. Un engagement « irréversible » pour le premier ministre grec, mais qui n'est pas du goût de tout le monde en Europe. « Les conditions restent les mêmes, peu importe de quel parti est issu le premier ministre », avait répliqué la chancelière allemande, Angela Merkel, qui doit rencontrer le premier ministre grec le 29 août. M. Mitsotakis appartient, comme Mme Merkel, au Parti populaire européen (PPE, droite).
Le nouveau chef de gouvernement veut prouver que la Grèce change et qu'elle peut créer...