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Takis, un Jupiter magnétique sur l’Olympe de l’art

Publié dans Le Figaro le
Takis, un Jupiter magnétique sur l’Olympe de l’art.

DISPARITION - L'artiste grec est mort à l'âge de 93 ans. Il s'était inspiré des radars et antennes de la gare de Calais pour créer ses Signaux.

La Tate Modern de Londres a adressé dès le 9 août sur Twitter ses regrets de voir partir Takis, «un esprit unique, poétique et inventif qui n'a cessé et ne cessera d'inspirer des générations d'artistes». Né Panagiotis Vassilakis le 25 octobre 1925 à Athènes, Takis l'autodidacte, le Jupiter magnétique, le génie autoproclamé et l'adepte du soleil, y est en gloire, de toute sa pétillance sculpturale, jusqu'au 27 octobre. Soit à quelques jours de ses 94 ans. Un signal, donc, pour ce mystique qui, au fil d'une carrière de soixante-dix ans, a créé des Signaux, longues tiges flexibles et chapeautées d'objets trouvés ou de lumières électriques qui se balançaient doucement, transformant l'espace en univers. On les appelait communément, des Takis.

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«Enfant, il a connu l'occupation allemande à Athènes, puis la guerre civile. Il s'est engagé dans plusieurs groupes politiques et n'est devenu sculpteur que plus tard, juste avant la trentaine», ...

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