Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il apprend vite ! S'il s'est fait "avoir" lors des négociations avec la Commission européenne en 2015 parce qu'"il était trop naïf et ne connaissait rien au fonctionnement de l'Europe", selon ses adversaires, ou parce qu'il faisait trop confiance, selon ses partisans, Alexis Tsipras, le plus jeune Premier ministre d'Europe, mène la danse en Grèce depuis plusieurs mois. Cette fois, il bataille pour faire accepter son accord avec la république slave voisine sur le nom de Macédoine.
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intérêts contradictoires
Il y a actuellement un jeu malsain d'influences diverses aux intérêts contradictoires dans les Balkans .(RT France ). D'abord parce que l'ingérence russe dans le rapprochement entre la Grèce et la nouvelle République de Macédoine du Nord traduit une réelle inquiétude pour Moscou : celle de voir un pays balkanique supplémentaire entrer dans l'Otan. Inacceptable pour la Russie ! Et ce d'autant plus que la Turquie d'Erdogan se fait inquiétante et qu'elle est devenue un allié objectif... de la Russie. De quoi pousser Athènes à s'aligner plus solidement - et plus « normalement »- sur les positions européennes. (Les Echos ). Sans parler l'ultranationalisme albanais en vogue ces temps-ci pronant une minable Grande Albanie alors que tout le monde sait que les Albanais se taillent en masse de chez eux pour un avenir meilleur à l'étranger.