Alors que son gouvernement était fragilisé par l'accord sur le nouveau nom de la Macédoine, le premier ministre grec, Alexis Tsipras, a gagné une première bataille, mercredi 16 janvier, en remportant un vote de confiance au Parlement.
Sur les 300 députés de la Vouli, 151 ont voté en faveur du gouvernement Tsipras, dont les 145 députés de son parti de gauche Syriza, ainsi que quatre élus indépendants et deux dissidents du petit parti souverainiste ANEL. 148 députés ont exprimé leur défiance envers le premier ministre, selon le décompte officiel. M. Tsipras avait demandé la confiance des députés après la démission de son allié, le ministre de la défense Panos Kammenos, chef du parti des Grecs indépendants (ANEL).
Celui-ci a mis un terme à quatre ans de coalition en raison de sa ferme opposition à l'accord de Pespa conclu entre M. Tspiras et son homologue macédonien, Zoran Zaev, sur le nouveau nom de la « République de Macédoine du Nord » qui a été validée la semaine dernière par les députés macédoniens. « Le Parlement a aujourd'hui donné son vote de confiance à la stabilité et aux efforts entrepris pour redonner au pays sa crédibilité internationale, s...