LE SCAN POLITIQUE - Le patron de LR se rend, ce mardi matin, dans le principal camp de migrant du pays, sur l'île de Lesbos.
Pas plus «populiste», que «progressiste». À sept mois des Européennes, Laurent Wauquiez n'entend toujours pas céder au clivage sciemment tracé, en France comme en Europe, par ses principaux adversaires: Emmanuel Macron et Marine Le Pen. À la recherche de sa propre partition, le leader du parti Les Républicains s'est arrêté cette semaine en Grèce. Première étape d'une tournée européenne ayant vocation à fédérer sur le continent «cette nouvelle génération qui est en train de monter à droite» susceptible, selon lui, d'incarner une troisième voix.
Tandis que le chef de l'Etat revient d'un périple dans les pays de l'Est, que la patronne du Rassemblement national réfléchit à sa prochaine destination, après avoir salué son allié italien, Matteo Salvini, à Rome, Laurent Wauquiez entend lui aussi resserrer les liens avec ses partenaires du Parti Populaire européen (PPE).
Frontières maritimes
Parmi eux, Kyriákos Mitsotákis, leader depuis 2016 du principal parti de droite grec, Nouvelle démocratie. Au siège de la formation, ce lundi à...