Un rapport de l'OCDE publié mardi souligne les «risques» que représentent les programmes d'obtention de la citoyenneté en échange d'investissements, en termes de fraude et de blanchiment d'argent.
Qu'ont en commun Malte, Chypre, la Colombie, Bahreïn, la Malaisie, Monaco et le Qatar? Au-delà de leur ensoleillement, ces pays possèdent tous un programme permettant aux étrangers d'obtenir un droit de résidence et/ou un passeport rapidement… en échange d'investissements réalisés sur leur territoire. Ce type de régime, souvent très lucratif pour les nations désireuses d'attirer des flux financiers, est aujourd'hui dans le collimateur d'un grand nombre d'institutions, d'ONG et de responsables politiques, qui y voient un point faible dans la lutte contre la fraude fiscale, le blanchiment d'argent mais aussi le crime organisé.
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Ainsi, l'OCDE a publié, ce 16 octobre, une liste de 21 nations (dont trois pays européens) dont les programmes de «passeports dorés» comportent en leur sein «un risque d'utilisation abusive» en matière d'évasion fiscale. Pour dresser cette liste, l'organisation a analysé une centaine...