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"La menace ne vient pas de ceux qui veulent changer l'Europe, mais l'abolir", soutient Alexis Tsipras

Publié dans La Libre le

Ceux qui avaient peur de Siriza lors de son arrivée au pouvoir en Grèce en 2015 doivent maintenant reconnaître que remettre en question l'Europe néolibérale pour la changer ne représente pas une menace pour l'Union, au contraire de ceux qui veulent l'abolir, a lancé mardi le Premier ministre grec Alexis Tsipras au Parlement européen. Le dirigeant d'extrême gauche était ce mardi à Strasbourg le neuvième chef de gouvernement de l'UE à débattre de l'avenir de l'Europe avec les députés et la Commission.

Quelques semaines à peine après la sortie de son pays de huit années de programmes d'aide européens, il a dressé un tableau victorieux des efforts de son pays pour surmonter la crise qui l'avait conduit au bord de la banqueroute.

"Certains en 2015 avaient peur de Siriza et de la gauche, vous pensiez que remettre en question l'Europe néolibérale constituait un danger. Mais aujourd'hui, vous reconnaissez que vous vous êtes trompés, que ceux qui menacent l'Europe ne sont pas ceux qui luttent pour la changer mais pour l'abolir, ceux qui vont à l'encontre de la solidarité et de la cohésion entre les peuples", a exposé M. Tsipras.

Il a appelé à ne pas laisser l'idée...

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