Le bureau du premier ministre grec, Alexis Tsipras, n'a pas manqué de se réjouir, lundi 6 août. « Le déboursement du dernier versement du programme [d'aide européen] marque le dernier acte du drame des mémorandums. Nous avons beaucoup de travail devant nous, mais enfin, un nouvel horizon se profile pour la société. » Une bonne nouvelle, passée presque inaperçue dans le pays, alors que le chef du gouvernement essuie moult critiques après les incendies meurtriers survenus le 23 juillet.
Le versement de 15 milliards d'euros - la dernière tranche de l'aide financière européenne avant le 20 août, date à partir de laquelle la Grèce devra voler de ses propres ailes et se financer seule sur les marchés internationaux - a été approuvé lundi par leMécanisme européen de stabilité (MES).
La semaine dernière, la presse grecque s'inquiétait du retard pris dans ce versement et accusait le ministre allemand des finances, Olaf Scholz, de vouloir bloquer la procédure parce que le gouvernement hellène avait décidé de retarder l'augmentation de la TVA dans cinq îles proches des côtes turques ayant été en première ligne de la crise des réfugiés ces trois...