Le coût social du redressement grec a été abominable. C'est pourquoi il serait bienvenu que les créanciers du pays réduisent fortement sa dette.
Athènes souffre d'une piètre réputation. La ville serait encaissée, polluée, dégradée. C'est vrai, mais c'est aussi une grâce d'être entourée de collines où est née notre civilisation. Y séjournant il y a quelques jours - comme chaque année -, je me suis retrouvé dans une métropole vibrionnante, entre l'Europe et l'Asie. Athènes est pour moi européenne par l'histoire et asiatique par le style : la densité, le désordre, la sensation de ne pas être dans un pays obsédé par le principe de précaution. La circulation est anarchique, les motards inconscients prennent la liberté de ne pas mettre de casque, et les fêtards du quartier Psiri chantent dans la rue à 3 heures du matin.
Bientôt la fin de la tutelle
Cette agitation, que l'on retrouve dans les autres grandes villes du pays, est un signe de reprise économique. La croissance du PIB dépassera 2 % cette année, et le chômage est descendu de 27 à 20%. Les finances...