Jeudi dernier, une éventuelle prolongation du plan d'aide à la Grèce avait été vigoureusement rejetée par la Commission, en l'occurrence par la voix de Pierre Moscovici, parfaitement raccord avec la presse allemande, qui appelait à ne pas laisser "planer des doutes et des incertitudes" sur la conclusion du programme d'assistance. Quand c'est fini, c'est fini. Pour autant, le commissaire européen aux Affaires économiques expliquait que la Grèce aura quand même besoin de soutien après sa sortie du programme. Car, une fois arrivée là, elle devra trouver un nouvel accord avec ses créanciers de la zone euro afin de garantir la poursuite des réformes et la discipline budgétaire.
Le 20 août, la Grèce sort du plan d'aide : quel route va-t-elle choisir ?
Et cet horizon se rapproche à toute vitesse: le 20 août prochain, la Grèce arrivera au terme de son troisième programme d'aide international, ce qui devra signer son retour sur les marchés de capitaux après huit années passées à vivre de prêts à bon marché de la zone euro en échange d'une sévère politique d'austérité. Pour rappel, les investisseurs n'ont plus voulu prêter à la Grèce en 2010 en raison du...