«La crise va s'achever là où elle avait commencé», a pu dire le premier ministre Alexis Tsipras. Athènes doit définitivement sortir en août du carcan des plans de redressement.
Difficile d'échapper au symbole. Les capitales de la monnaie commune s'apprêtent à refermer la dernière page du long drame grec, à l'instant même où Berlin, Paris et Bruxelles se retrouvent à peu près en phase pour écrire la réforme de l'euro et lui épargner d'autres crises existentielles.
Sous la conduite d'un nouveau président, le Portugais Mario Centeno, les 19 ministres des Finances de l'Eurogroupe ont tout fait, lundi, pour mettre derrière eux huit années éprouvantes pour les Grecs, et déchirantes pour l'union monétaire. «La crise va s'achever là où elle avait commencé», a pu dire le premier ministre Alexis Tsipras. Athènes doit définitivement sortir en août du carcan des plans de redressement.
Le signal le plus fort a été donné à Bruxelles par un accord politique sur une avant-dernière allocation de crédit, 6,7 milliards mobilisables en plusieurs tranches. Comme les précédentes, elle servira à payer des arriérés et à rembourser des emprunts arrivant à maturité.