
La statue d'Alexandre le Grand à Tessalonique en Grèce le 17 janvier 2018
Athènes - Manifestations, mise en garde de l'Eglise orthodoxe, dissonances dans la majorité: la relance des négociations entre Athènes et Skopje sur le nom de la Macédoine réveille les passions en Grèce.
Les opposants au compromis vont se compter dimanche, avec une première manifestation prévue à Thessalonique, capitale de la province grecque de Macédoine et deuxième ville grecque, à l'appel d'une nébuleuse d'organisations, pour la plupart nationalistes.
Le rendez-vous sera scruté par les responsables politiques, "qui restent très timorés" face aux humeurs de l'électorat, souligne Nikos Marantzidis, professeur au département des Etudes balkaniques de la faculté de Thessalonique.
Le mot d'ordre est d'empêcher que la petite république voisine, issue de la défunte Yougoslavie, "n'usurpe le nom sacré de Macédoine".
La revendication est la même qu'au début des années 90, quand le pays entier s'était levé pour revendiquer l'exclusivité du nom de Macédoine et le legs d'Alexandre le Grand. Le nouvel État n'a ainsi été admis à l'ONU...