La Grèce ayant déjà consenti des mesures d'austérité, la balle est désormais dans le camp de ses créanciers. Athènes espère que ceux-ci vont s'entendre sur un allégement de sa dette et le déblocage de nouveaux prêts, lundi 22 mai à Bruxelles. Un tel accord, attendu depuis des mois, écarterait le spectre renaissant d'un « Grexit », et serait donc un soulagement pour la zone euro.
« Cette fois-ci, ils vont tout faire pour y arriver », assure une source européenne, qui s'attend à voir les débats s'éterniser dans la soirée de lundi, peut-être durant la nuit, voire jusqu'à mardi.
Autour de la table, entre autres, les dix-neuf ministres des finances de la zone euro réunis en Eurogroupe, et le Fonds monétaire international (FMI), impliqués dans le troisième plan d'aide de 86 milliards d'euros accordé à Athènes en juillet 2015. Voilà des mois que ce plan patine, les créanciers ne parvenant pas à s'entendre sur la capacité du pays à faire face à son énorme dette publique (179 % du PIB).
Très préoccupé, le FMI refuse de mettre la main à la poche dans le cadre du plan de sauvetage si des mesures facilitant ce remboursement ne sont pas accordées par...