
Une banderole "Go home Tsipras" déployée devant le Parlement grec, le 18 mai 2017.
L'Europe doit débloquer 7 milliards d'aides à la Grèce, tandis qu'Alexis Tsipras impose des mesures d'austérité sans opposition véritable. L'analyse d'une politologue grecque.
Un jour de doute et d'espoir pour la Grèce, alors que les ministres des Finances de la zone euro se réunissent pour examiner les réformes entreprises par le gouvernement d'Alexis Tsipras et décider s'ils débloquent une tranche de 7 milliards d'euros du troisième plan d'aide. Ils doivent également discuter d'un éventuel allègement de la dette publique, qui atteint 179% du PIB.
Jeudi dernier, le Premier ministre a arraché de nouvelles mesures d'austérité pour 2019 et 2020: une baisse supplémentaire des pensions de retraite associée à des hausses d'impôts, soit 4,9 milliards d'économies. Objectif: dégager des excédents budgétaires primaires (hors charge de la dette) équivalent à 3,5% du PIB pour rassurer les créanciers du pays sur sa capacité à les rembourser.
Aux portes du Parlement, des milliers de manifestants s'étaient rassemblés au cri de "Tsipras go home". Le chef de Syriza ne...