Des milliers de manifestants ont défilé mercredi 17 mai à Athènes pour manifester leur refus de nouvelles mesures de rigueur. Près de 12 000 personnes, dont plus de 8 000 du syndicat proche des communistes PAME, selon la police, se sont rassemblées en fin de matinée dans le centre de la capitale grecque pour dénoncer les nouvelles coupes dans les retraites et les hausses d'impôt prévues entre 2018 et 2021, dans le cadre du budget de moyen terme débattu depuis lundi au Parlement.
Les syndicats des secteurs public et privé grecs ont appelé à une grève générale de vingt-quatre heures pour protester contre le vote prévu au Parlement dans la nuit de jeudi à vendredi d'un nouveau train d'austérité pour 2019 et 2020 à la demande des créanciers du pays, l'Union européenne (UE) et le Fonds monétaire international (FMI).
Ces réformes devraient permettre le déblocage d'une tranche du plan d'aide de 86 milliards d'euros, et l'ouverture de discussions sur un allègement de la dette grecque.
Nouvelles coupes budgétaires
Le gouvernement d'Alexis Tsipras a consenti au début du mois à de nouvelles coupes budgétaires pour sortir les négociations avec ses créanciers...