La Grèce est parvenue à un accord préliminaire avec le FMI et l'Union européenne qui devrait ouvrir la voie à des discussions sur la réduction de sa dette.
Avec plus de cinq mois de retard, la Grèce a paré au risque d'un retour à la crise. Le gouvernement d'Alexis Tsipras s'est entendu avec ses créanciers -le Fonds monétaire international et l'Union européenne- sur un nouveau tour de vis d'austérité, ouvrant la voie à des discussions sur la réduction de sa dette.
À l'issue de négociations-marathon dans la nuit, l'accord a été jugé "équilibré et viable" par le porte-parole du gouvernement grec, Dimitris Tzanakopoulos. S'il doit encore être validé le 22 mai, lors d'une réunion des ministres des Finances de la Zone euro, il doit permettre de débloquer le versement au pays d'une nouvelle tranche des prêts consentis en juillet 2015, et écarter ainsi tout risque de défaut de paiement en juillet quand Athènes devra honorer plus de 7 milliards de créances.
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