La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde, a demandé mercredi 22 février une restructuration de la dette grecque, tout en jugeant que la réduction de son montant n'était pas nécessaire.
La dette grecque « devra être restructurée de manière appropriée » et l'ampleur de cette opération « va clairement dépendre » des réformes mises en œuvre par Athènes pour réduire son déficit public, a déclaré à Berlin Mme Lagarde, interviewée par la chaîne de télévision publique allemande ARD à l'issue d'un entretien avec la chancelière allemande, Angela Merkel.
Par restructuration, Mme Lagarde entend « un allongement significatif des maturités », c'est-à-dire un report des délais dans lesquels la Grèce va devoir rembourser les prêts internationaux, « et un plafonnement significatif des taux d'intérêts » sur ces emprunts, afin dans les deux cas de soulager le fardeau financier pour le pays.
Dans l'immédiat, « nous sommes beaucoup plus confiants » quant au fait d'aboutir à une solution sur le déblocage de nouveaux prêts en faveur de la Grèce, de la part de la zone euro et du FMI, après des...