
Le premier ministre Alexis Tsipras dans son bureau à Athènes. Crédits photo : © Alkis Konstantinidis / Reuter/REUTERS
En arrivant au pouvoir, il y a tout juste deux ans, le premier ministre Alexis Tsipras avait promis monts et merveilles au peuple grec. Qui a vite déchanté. L'été 2015 reste encore dans les esprits, lorsque le dirigeant du parti de la gauche radicale Syriza concluait finalement un troisième plan d'aide financière de 86 milliards d'euros avec ses homologues de la zone euro, le couteau sous la gorge, sous la menace d'un «Grexit». Depuis, Alexis Tsipras et ses ministres sont sous l'étroite tutelle des créanciers (UE et FMI) qui suivent de très près la mise en œuvre de nombreuses réformes impopulaires pour assainir les finances publiques et rembourser la ...