Les pourparlers entre la Grèce et la Turquie sur la réunification de Chypre sont dans l'impasse. Vendredi 13 janvier, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a déclaré que le retrait total des troupes turques de Chypre était « hors de question ». C'est cependant ce que réclame Athènes, qui n'envisage pas de solution sans la fin de « l'occupation » turque.
Les négociations organisées à Genève par l'Organisation des Nations unies se sont terminées sans règlement vendredi matin. Elles réunissaient les puissances « garantes » de l'île depuis son indépendance : la Grèce, la Turquie et la Grande Bretagne, ex-puissance coloniale. L'enjeu était de poursuivre les efforts afin de réunifier l'île divisée depuis quarante-deux ans.
Lors d'une déclaration télévisée à Istanbul vendredi matin, au sujet des quelque 30 000 soldats turcs actuellement stationnés dans la partie nord de Chypre, M. Erdogan a déclaré que leur retrait était « hors de question. C'est ce qui avait été discuté précédemment ».
Plus tard, dans un communiqué, le chef de la diplomatie grecque, Nikos Kotzias, a réaffirmé qu'une solution « juste » au problème...