Aller au contenu principal

Grèce : la France va défendre les mesures sociales de Tsipras

Published in Les Echos on
Cazeneuve a affirmé que la France allait "agir au sein de l'UE pour que les faits soient rétablis, pour que les pays de l'UE aient des positions équilibrées et justes et pour que la Grèce soit soutenue par l'UE et au premier rang le gouvernement français".
Légende

Cazeneuve a affirmé que la France allait "agir au sein de l'UE pour que les faits soient rétablis, pour que les pays de l'UE aient des positions équilibrées et justes et pour que la Grèce soit soutenue par l'UE et au premier rang le gouvernement français". - CHAMUSSY/ SIPA

C'est ce que vient d'annoncer le Premier ministre, Bernard Cazeneuve, devant l'Assemblée nationale, exigeant que la Grèce "soit soutenue par l'UE".

Alexis Tsipras s'est-il trouvé un allié ? Ses mesures sociales pour les petits retraités et sur la fiscalité des îles concernées par l'arrivée des migrants avaient fortement agacé l'Allemagne et l'Eurogroupe . Mais la France, en revanche, a décidé de le défendre.

Le chef du gouvernement grec de gauche a pris ces mesures "dans des conditions dont la France pense qu'elles ne remettent en rien en cause les objectifs que la Grèce se devait d'atteindre compte tenu des engagements pris devant l'Union européenne", a déclaré Bernard Cazeneuve lors de la dernière séance des questions à l'Assemblée nationale.

Début décembre, Tsipras avait en effet annoncé un bonus de fin d'année aux petits retraités et le report à 2018 de la hausse nationale de la TVA de 17 à 24%, pour certaines îles se trouvant en première ligne face aux flux des migrants.

Ces mesures - la première a été votée et la deuxième doit être adoptée ce mercredi - étaient financées par une partie de l'excédent primaire (c'est-à-dire hors charge de la...

Explore