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Coincés en Grèce, des réfugiés paient des passeurs pour retourner en Syrie

Publié dans La Tribune le
Depuis les accord du 18 mars, le flux de réfugiés s'est "tari" mais, en témoignent les données du gouvernement grec, la pression sur les lieux d'hébergement reste très forte (Crédits : REUTERS/Yannis Kolesidis)
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Depuis les accord du 18 mars, le flux de réfugiés s'est "tari" mais, en témoignent les données du gouvernement grec, la pression sur les lieux d'hébergement reste très forte (Crédits : REUTERS/Yannis Kolesidis)

Au terme d'un long voyage, les familles de réfugiés sont enfin parvenues à rejoindre les terres européennes. Une expérience éprouvante, qu'elles aimeraient laisser derrière elles, mais qui perdurent et ne semblent jamais finir. Coincés en Grèce suite à la fermeture des frontières aux nouveaux migrants décidée par l'Union européene, certains ne supportent pas les conditions de vie extrêmement difficiles et ne veulent plus qu'une chose : retourner d'où ils viennent en payant un passeur, comme le raconte le site GlobalPost Investigations (GPI), média spécialisé dans les guerres et conflits, qui a consacré un long article au sujet.

     | En vidéo La Grèce, cul-de-sac pour les migrants, impasse pour l'Europe ?

Policier en Syrie, Thaer Al Nahir a surmonté des épreuves inimaginables après avoir réussi à réunir sa famille tenue en captivité par Daech. Questionné par GPI, ce réfugié de 39 ans s'interroge : "Pourquoi n'importe qui devrait-il avoir à entreprendre un tel voyage ? Il n'y a aucune raison. Ce n'est pas humain." Sept mois ont passé depuis que sa famille et lui-même sont arrivés sur l'île de Lesbos, fin février,...

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