Ils sont à bout. Ils le crient depuis plusieurs mois, à travers des conférences ou des communiqués de presse. Mais rien n'y fait. Le gouvernement grec reste sourd aux appels de la police. La guerre est donc ouverte, pourtant le constat est sans équivoque: les gardes-côte grecs frôlent la crise de nerfs. Le problème est qu'il n'existe pas d'entité de garde-frontières à proprement parler au sein de la police nationale hellénique. «On passe de la circulation ou de la traque du trafic de drogues dans les montagnes à Idomeni, frontière avec l'ancienne République yougoslave de Macédoine où campent des milliers de migrants. Puis un mois plus tard on nous envoie dans les îles pour contrôler le flux migratoire. C'est scandaleux», s'insurge Panagiotis Harelas, président de la fédération des policiers aux frontières. «Nous n'avons aucune formation spécifique ...
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