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Les banques grecques sont (un peu) moins gênées aux entournures

Publié dans La Tribune le
Les banques grecques sont (un peu) moins gênées aux entournures.

En cette fin août, l'heure est aux publications de résultats trimestriels, pour les banques grecques. L'occasion de prendre le pouls d'un secteur qui avait dû se recapitaliser à hauteur de 5 milliards d'euros fin 2015, à l'issue des tests de résistance auxquels la Banque centrale européenne (BCE), superviseur unique des banques de la zone euro, avait soumis les établissements bancaires hellènes. Le bilan de santé de ces derniers fait apparaître des situations contrastées : si la Banque du Pirée, la plus importante du pays, a fait état mardi 30 août d'un bénéfice net de 20 millions d'euros, au titre du deuxième trimestre, contre une perte de 37 millions trois mois plus tôt, Alpha Bank demeure en revanche dans le rouge, avec une perte de 16,8 millions d'euros à la fin juin.

110 milliards d'euros de créances douteuses

Il faut dire qu'à l'image de leurs concurrentes italiennes, les banques grecques continuent de traîner le boulet des créances douteuses, conséquence de la récession  économique du pays, qui pèse sur la capacité des entreprises et des ménages à honorer le service de leurs dettes.

Estimées à 110 milliards d'euros, ces créances douteuses...

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