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Grèce: l'Europe a paré au plus urgent, le sort de la dette reste flou

Published in Le Figaro on
Le ministre grec des Finances Euclide Tsakalotos, au centre, et son homologue néerlandais, président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, à droite, mercredi matin à Bruxelles.
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Le ministre grec des Finances Euclide Tsakalotos, au centre, et son homologue néerlandais, président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, à droite, mercredi matin à Bruxelles. Crédits photo : EMMANUEL DUNAND/AFP

La Grèce, les capitales européennes et le FMI viennent d'échapper au pire: une faillite et une nouvelle crise de nerfs au plus chaud de l'été, quand l'UE aura la tête ailleurs avec les retombées du référendum britannique du 23 juin, quel que soit le résultat.

Les 19 pays de l'euro sont tombés d'accord au milieu de la nuit pour débloquer 7,5 milliards d'euros d'argent frais en faveur d'Athènes. Ce ballon d'oxygène, le troisième du plan d'aide arraché durant le psychodrame de l'été 2015, évitera le défaut de paiement en juillet. Le gouvernement Tsipras doit rembourser 2,3 milliards à la BCE, en plus d'échéances au FMI et d'arriérés accumulés depuis l'automne. Un autre décaissement, de l'ordre de 2,8 milliards, devrait être décidé d'ici à la fin de l'année, sous réserve d'un second feu vert des créanciers.

L'Eurogroupe a raison de se féliciter. Il a paré au plus pressé. Les 19 ministres ont aussi admis l'évidence: la dette grecque n'est pas viable, les échéances devront être étalées sur la plus grande partie du siècle. Mais dans la sixième année d'une crise à répétition entre Athènes, Berlin, Bruxelles et Washington, le casse-tête est loin de se dénouer.

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