
Vous venez de participer à un Conseil des ministres de l'Intérieur. Quelle est l'issue de cette réunion ? Pensez-vous qu'il y a une solution à la crise migratoire ?
Je pense que le résultat de la réunion d'aujourd'hui est que presque la majorité des États s'est prononcée contre des actions unilatérales. Et certains des pays qui ont agi de manière unilatérale assurent qu'ils l'ont fait à cause des mesures prises par un autre État.
Nous avons conclu qu'il fallait appliquer les décisions prises lors du sommet précédent. Les décisions prises par les Premiers ministres doivent être appliquées sur le terrain. Je ne peux pas dire ce sera réellement appliqué. Nous verrons.
Quel est le rôle de la Turquie dans ce processus ? Les ministres européens ont-ils donné l'ultimatum du 7 mars à Ankara pour l'application de l'accord ?
Le mot « ultimatum » est trop lourd. Nous avons dit à Ankara, d'une manière amicale, mais ferme, que nous nous attendons à voir ce que nous n'avons pas vu jusqu'ici : son engagement à réduire le flot de migrants qui quittent ses côtes pour l'UE.
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