Depuis le week-end dernier, la presse grecque relaie largement le lancement de Diem 25 (Democracy in Europe Movement 2025), la plateforme de l'ancien ministre des Finances du parti de la gauche radicale Yanis Varoufakis. Lundi, le "Journal des Rédacteurs", un média autogéré, né de la crise, proche du gouvernement mais extrêmement critique à son égard, en tartinait une pleine page en ironisant presque sur les 825 membres du mouvement, dont Julian Assange et Walter Bayer.
Beaucoup ironisent aussi sur ce qu'ils appellent "la dernière planche de salut politique" de l'ancien "tsar" de l'économie grecque. D'autres, ceux qui le défendent, se posent la question: pourra-t-il faire avec cette plateforme ce qu'il n'a pas pu faire au gouvernement en tant que ministre ? Les avis sont partagés.
Loukas Stamellos, lanceur d'alerte et cofondateur du site alternatif OmniaTv est très circonspect. Il trouve le texte de lancement très bien écrit, mais il a des réserves : "Je ne crois pas qu'il réussira à faire un mouvement paneuropéen qui pourra exercer une quelconque influence sur l'Union européenne. Je ne vois d'ailleurs pas comment un mouvement européen pourrait changer l'UE, car...