20 000 personnes ont défilé dans Athènes ce jeudi, selon la police. Lancé pour 24h, le mouvement paralyse les transports, les hôpitaux et les administrations. Des incidents se sont produits près de la place Syntagma, avant que la police ne réplique avec des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes.
Toute première fois. Une grève générale, chose jusqu'ici inédite pour le gouvernement de gauche radicale du Premier ministre grec Alexis Tsipras, paralyse ce jeudi les services publics alors que 20 000 personnes ont défilé dans Athènes et 8000 à Thessalonique.
"On nous prend pour des imbéciles"
"Nous luttons contre des mesures gouvernementales qui perpétuent des relations sociales dignes du Moyen Age", assurait jeudi le principal syndicat du privé GSEE. La manifestation avançait avec un cercueil portant la mention "auto-entrepreneurs, techniciens, artisans".
"Je suis retraitée et je n'ai aucune idée de ce que ma retraite va devenir", déplorait Maria Athanassiadou, 63 ans, électrice du Pasok (socialistes), qui disait vouloir "protester contre...