De notre envoyé spécial à Athènes
Les Grecs ont donné à Alexis Tsipras, comme il leur demandait, «une deuxième chance» lors des législatives anticipées. L'homme qui domine la scène politique hellénique s'est engagé à former son gouvernement dès ce lundi et à installer son action dans la durée d'un mandat de quatre ans. «Le redressement ne viendra pas par magie mais en travaillant dur», a-t-il déclaré à ses supporters dimanche soir.
Il s'agissait du troisième scrutin national depuis huit mois, et du cinquième depuis le début de la crise grecque en 2010. Cette multiplication des votes explique, pour une bonne part, la forte abstention (autour de 40 %).
Les sondages sortis des urnes comme les premiers résultats partiels reléguaient la formation conservatrice Nouvelle Démocratie (ND) entre 5 et 7 points derrière Syriza, le parti de gauche du premier ministre sortant. Un écart important, qui va contraindre la principale force d'opposition à un effort de renouvellement de ses hommes et de ses idées, et qui annonce bien des turbulences à droite.
Sur les plateaux de télévision grecs, les discussions ont porté durant toute la soirée électorale sur l...