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Alexis Tsipras démissionne : une "prise d'otage électorale"

Publié dans L'Obs le
Des Grecs lisent les titres des journaux, au lendemain de l'annonce de la démission d'Alexis Tsipras. (LOUISA GOULIAMAKI / AFP)
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Des Grecs lisent les titres des journaux, au lendemain de l'annonce de la démission d'Alexis Tsipras. (LOUISA GOULIAMAKI / AFP)

Alexis Tsipras est à la une de la presse grecque. Au lendemain de la démission du Premier ministre, les médias titrent sur les élections législatives anticipées qui pourraient se tenir en septembre prochain. Jeudi 20 août, le leader de Syriza a remis son sort entre les mains des Grecs pour la troisième fois en sept mois.

L'idée d'Alexis Tsipras : récupérer les soutiens qu'il a perdus lorsqu'il avait cédé à la pression des créanciers de la Grèce. Pari pour l'avenir ou nouvel échec ? Le débat est lancé dans les kiosques grecs.

Pour "Avgi", journal progouvernemental, les décisions annoncées ont un seul objectif : obtenir un mandat clair pour les quatre prochaines années. "Le journal des rédacteurs", autogéré et né de la crise, va plus loin. Selon lui, les élections pourraient entraîner une renégociation de la dette et une sortie de la crise, rapporte la correspondante de TF1 à Athènes.

Le quotidien de centre gauche, "Ta Nea", estime que les créanciers sont plutôt satisfaits de l'annonce des élections anticipées. Celles-ci permettraient au leader de Syriza d'être réélu sans les éléments les plus radicaux de la gauche.

Renégocier la dette

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