Après le vote du projet de loi au Parlement, l'aide à la Grèce est soumise à l'Eurogroupe vendredi. Le scénario d'un feu vert définitif tient la corde.
Zoe Konstantopoulou, l'une des frondeuses les plus actives du parti Syriza, ne décolère pas contre le nouveau plan d'aide conclu par le Premier ministre grec. Il n'est, pour elle, que le résultat d'un «?chantage?» exercé par les créanciers contre son pays. Mais en tant que présidente du Parlement grec, elle n'a pas osé perturber outre mesure le déroulement du vote du projet de loi qui doit permettre la mise en ?uvre du troisième programme de soutien à l'économie.
Comme le souhaitait Alexis Tsipras , elle a convoqué, jeudi, les élus pour un vote en plénière dans la nuit sur les 400 pages du texte. La pilule était dure à avaler pour le parti radical de gauche du Premier ministre . Mais en dépit de ces dissidences, le texte a été adopté à une large majorité grâce à l'appoint des voix de l'opposition. «?L'accord est difficile et contient des mesures récessives?», a souligné le ministre de l'Intérieur Nikos Voutsis, supposé soutenir le texte...
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